D’après la légende, c’est Thot, le scribe d’Osiris, qui enseigna l'art de l'écriture et du dessin aux Égyptiens. Les égyptologues pensent aujourd’hui que les premiers hiéroglyphes datent de la «dynastie 0». Une forme primaire d’écriture où est née un emblème royal : un signe rectangulaire, le serekh
En outre, l’écriture (née en Egypte plus ou moins en même temps qu’en Mésopotamie, vers 3200-3000 avant notre ère) facilitait les échanges commerciaux. Au départ, seuls quelques substantifs apparaissaient dans les inscriptions hiéroglyphiques. Puis, au cours de la Ière dynastie, émergèrent des signes à une seule consonne («unilitères »), à deux consonnes («bilitères») puis à trois consonnes («trilitères» ), ainsi que des premiers compléments phonétiques et des déterminatifs.
Il fallut attendre presque un millénaire pour qu’apparaisse un premier récit, les Textes des Pyramides, gravés sur les parois de la nécropole royale de Saqqarah. Considérés comme les premiers textes littéraires égyptiens, ils évoquent les différentes étapes du parcours posthume d’un défunt et son accession… au monde des dieux. Une mine d’informations
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Une différence s’est instaurée entre la langue parlée au quotidien et celle, officielle, royale et rituelle, déployée à travers l’écriture hiéroglyphique. Autre point d’accord pour les linguistes, des traces de cet idiome vernaculaire se retrouvent aujourd’hui encore dans le copte, la langue des chrétiens d’Égypte.
https://www.geo.fr/histoire/12-enigmes-de-legypte-ancienne-et-leurs-explications-214399
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